Chapitre 2 : Le Royaume de Dalmasca
Le lendemain de notre visite du Royaume de Kairo, nous avons mis cap sur le Royaume de Dalmasca, qui est frontalier à Kairo. Ce Royaume, principalement composé de désert au nord, de plaine au centre et de montagnes au sud-ouest. Il y a également une forêt, habitée par un peuple proche d’elle. Dalmasca est le lieu de naissance et de résidence de plusieurs membres de notre groupe, c’est donc eux qui nous ont fait la visite. Dalmasca ne comporte pas vraiment d’îles, même si la longueur de sa côte est importante, ce qui est surprenant je trouve, mais possède quelque chose de bien unique, à savoir des îles volantes qui n’appartiennent pas aux dragons ! Les vaisseaux sont un moyen de déplacement bien développé et cela fait longtemps que les habitants du Royaume de Dalmasca ont étendu leur espace de vie, ainsi, vous pourrez trouver des villes massives densément peuplées et visitées.
Le Royaume de Dalmasca a une population d’environ trois cent quatre-vingt-deux millions cinq cent mille et accueille une multitude de peuples bien différent l’un de l’autre. L’animal sacré, et donc représenté sur les drapeaux, est la tortue, symbole de la renaissance. Pour ce qui est du climat, comme vous pouvez vous en douter qu’avec autant de désert, il y fait plutôt chaud durant la majorité de l’année (heureusement qu’il y a la forêt et la plaine pour perdre quelques degrés).
Nous avons par le passé traversé plusieurs fois des endroits en Dalmasca, vous trouverez ci-dessous une liste des lieux que nous connaissons (mais il y en a bien plus) :
- La Cité Royale de Rabanastre
- La forteresse de Nalbina
o Le donjon de Nalbina
- Le Passage de Barheim
- Le village d’Eruyt (Jungle de Golmore)
- La Cité Perdue de Gilvégane
- Le Désert de Dalmasca
o La Grotte de Zertina (Désert Ouest de Dalmasca)
- L’Empire d’Archadia
o La ville d’Archadès
- Le pays de Rozzaria
- Le Phare de Ridorana
- Jahara, la terre des garifs
- La Mer de Sable d’Ogir-Yensa
- La Mer de Sable de Nam-Yensa
- Le Tombeau de Raithwall
- La République de Landis
- La cité céleste de Bhujerba
o Les Mines de Lhusu
- Reflet de Lune (forêt, sanctuaire des druides)
o Havrenuit (ville)
o Le Refuge des Saisons
Pour ce tour de royaume, ce sont nos amis de Rabanastre et Pirates du Ciel qui nous ont fait la visite, à savoir Vaan, Reks, Penelo, Bash, Balthier et Fran. C’était intéressant et amusant, mais bien trop chaud à mon gout…***
((Notre visite a commencé dans la Cité Impériale d’Archadès, au sud du Royaume de Dalmasca. C’est à cause de l’Empire qu’une guerre territoriale a éclaté en Dalmasca il y a de cela plusieurs années et fit énormément de victimes, dont plusieurs dirigeants… Ah, les politiques… Si elles n’existaient pas, nous aurions bien moins de problèmes. Heureusement que tout s’est ‘’bien’’ terminé, avant que l’Empire ne rase Rabanastre.
Si on a voulu nous faire découvrir cette cité, c’est surtout pour son architecture futuriste. Si vous êtes habitués à des villes comme celles visitées en Kairo, vous allez être impressionnés comme nous l’étions. Archadès est clairement pas une simple ville. Les bâtiments sont tout simplement immenses et tout semble luxueux. J’ai été surpris, mais on nous a appris que la cité est divisée en deux, une ville-basse pour les pauvres, ou plutôt ceux qui ont moins d’argent (parce que les vrais pauvres vivent dans la Vieille Archadès), et la haute-ville pour les bourgeois. Inutile de vous dire qu’il vaut mieux vivre dans la riche société…
La région est pauvre en ressources naturelles et en terres cultivables, mais cela n’a pas empêché la ville à se développer rapidement et solidement, s’imposant ainsi comme une ville d’innovations et d’apprentissage. Toutes les technologies se rassemblent dans cette ville, et Archadès compte une multitude de mages et d’artisans célèbres. La ville forme un octogone avec le Palais Impérial en son centre. Autour de ce palais se trouvent les salles du Sénat et d’autres quartiers administratifs, au-delà desquels se trouve un quartier commercial très visité. Les bâtiments du centre-ville sont très haut, comme je l’ai dit, et on peut y accoster en vaisseau ou prendre le train pour atteindre certains étages, ce qui est super cool (pas besoin de s’embêter avec les escaliers !), et les étages inférieurs sont principalement utilisés comme résidences. La différence d’hauteur des bâtiments, nous a-t-on dit, est pensée pour pouvoir facilement s’y rendre en vaisseau-taxi. Plus de la moitié de la population d’Archadès est humaine, et même s’il est habituel de vivre dans les niveaux inférieurs, les plus riches ont commencé à s’installer dans les appartements les plus élevés et à voyager, bien évidemment, avec des vaisseaux privés. C’est une destination intéressante, mais à part le quartier commercial, il n’y a rien de très spécial à voir, à part des tours de résidences et de bureaux. Le palais de loin avait l’air cool, mais je hais la politique et les politiciens, même si depuis la fin de la guerre, le nouvel empereur fait tout pour maintenir la paix et être juste.
Nous avons continué notre tour de Dalmasca par la Cité Céleste de Bhujerba, située sur l’une des îles volantes, et plus particulièrement celle de Dorstonis. Cette Cité-état flottante prospère grâce à sa mine abondante de magicite, un cristal aux caractéristiques magiques. Bhujerba est depuis devenue un port d’amarrage pour vaisseaux, et les expéditions sur les terres volantes voisines ont permis de découvrir davantage de mines, augmentant ainsi la richesse de la ville. C’est l’oncle d’Ash, la présente reine de Rabanastre et amie de Vaan et les autres, qui dirige la ville, et celui-ci fait tout pour maintenir la neutralité au sein de la cité.
En réalité, il n’y a pas énormément à dire sur cette ville. Elle semble normale, les rues, magasins, maisons. On arrive par l’aérodrome à l’ouest, bâtiment le plus ancien de la ville, qui propose le trajet vers Rabanastre pour peu cher. Au nord se trouve le manoir du marquis, chic et vaste, ainsi que l’entrée vers les mines. Depuis les terrasses, ou les rues extérieures, on peut profiter d’une magnifique vue sur les nuages et sur l’horizon. Le dialecte parlé à Bhujerba est un peu spécial et parfois difficile à comprendre, ce qui était amusant. En tout, c’était une visite sympathique.
Pour notre dernière visite du jour, il s’agit du village des viéra, Eruyt, caché dans la dense jungle de Golmore, au nord (Reflet de Lune n’est d’ailleurs pas très loin). Plusieurs villages sont dispersés dans la jungle, mais Eruyt est le principal. La particularité de ces villages, c’est qu’ils sont entièrement cachés, impossible de deviner leur présence ou d’y entrer, même si vous la connaissez. Cela est voulu, car les viéra sont recluses par nature, vivant loin des autres peuples. Les viéra vénèrent la forêt et entendent sa voix, leur permettant de savoir ce qu’il se passe à l’extérieur de la forêt. Très peu de viéra se sont aventurées au-delà de la forêt, et peu d’étranger ont visité leurs villages.
Ces derniers sont construits dans des arbres massifs, reliés entre eux par des sentiers suspendus, et abritent les habitations et petits sanctuaires vénérant l’esprit de la forêt. Durant la journée, de nombreuses viéra méditent dans une clairière du village, où une source scintillante jaillit de terre. Les cheffes résident toujours au centre du village et gouvernent en suivant la voix de la forêt, secondées par les préparatrices cérémoniales. Les viéra semblent très calmes et contemplatives, très paisibles et possèdent une grande longévité. Toutefois, au fil des années, plusieurs jeunes viéra ont commencé à mettre en question la loi de la forêt et de la rejeter pour aller explorer les extérieurs, dont Fran, qui fut la première. Cela lui a valu d’être exclue du village. Mais même si les viéra refusent les étrangers dans leurs domaines, ils ont bien fait une exception pour nous qui avons sauvé le monde. Nous avons donc pu pénétrer sereinement dans Eruyt, sans crainte de se faire chasser et poignarder.
On nous a fait visiter le village, et c’était vraiment sympa. L’ambiance est relaxante et requinquante. Même en étant le plus fatigué possible, après un moment dans cet endroit, on recouvrirait toute son énergie. Après la promenade entre les arbres via des ponts et plateformes, on nous a invités à un repas. J’ai même apprécié la salade et les légumes frais qu’ils nous ont préparé. En regardant vers le ciel, on peut seulement voir les denses feuilles de la cime des arbres, ce qui plonge l’endroit dans une obscurité non déplaisante en été. Nous avons profité de la soirée avec les viéra, qui nous ont beaucoup parlé de leurs coutumes et habitudes. Pour certains cela pourrait paraitre bizarre de s’isoler, mais je peux comprendre leurs raisons, pour préserver les lieux et protéger leur peuple))
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13/2/2024, 19:43 par 
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